Samuel Blanc et Agnès Brenière, sont guides, conférenciers, photographes, tous deux spécialisés sur les régions polaires. Arpentant également des contrées plus tempérées, ils partagent leurs expériences au cours des voyages qu’ils encadrent, mais également auprès d’un plus large public par le biais de conférences, diaporamas, expositions et interventions en milieu scolaire. Présentations…
« C’est en Isère, au plus proche de la nature que j’ai grandi. Découvrant peu à peu ses richesses, à chaque page de ce livre vivant que je feuilletai. Initié et encouragé par mon entourage, je n’eus de cesse de m’émerveiller et de vouloir en savoir plus ! Ce sont par la suite, des rencontres avec d’autres passionnés du milieu naturaliste, qui m’ont conforté dans mon choix de vivre aux côtés de Dame Nature. Je lui consacre mes temps libres, mes études, puis mon activité professionnelle. La Ligue pour la Protection des Oiseaux m’occupera ainsi trois années durant, en tant que responsable des programmes pédagogiques. Plus tard, d’autres oiseaux que sont les pétrels et les manchots, me feront choisir le cap du grand Sud. Quinze mois durant, sur la base scientifique Dumont d’Urville en bordure du continent antarctique, ce sont des milliers d’oiseaux, à étudier, compter et baguer qui partagent alors mon quotidien. Et puis la rencontre ! Celle qui vous guette derrière un iceberg : l’incurable maladie des pôles. Le symptôme : la bougeotte. Conclusion : difficulté chronique à ne plus fréquenter ces contrées des hautes latitudes à l’avenir… »
Samuel
« En démarrant sur les sentiers de la vie, j’ai eu la chance de parcourir ceux des massifs alpins et de m’épanouir au contact de la nature. J’oriente mes études vers l’environnement, sa protection, sa gestion raisonnée, ainsi que l’incitation à sa découverte. Je trouve alors dans le milieu naturaliste et associatif des appuis et des ressources, comme pour le projet « Nature & Handicap » que je mène avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Dans ma famille, des voyageurs me transmirent également sans le savoir, une envie d’aller voir « là-bas ». Un voyage en Bolivie fût un premier déclic. S’en suivra alors une aspiration indicible, celle de repartir à la découverte d’autres ailleurs. En 2008 c’est le premier grand pas vers l’Antarctique, qui déjà me fascinait. L’Arctique suivra deux ans plus tard. Après le virus des voyages, me voilà donc atteinte d’un nouveau mal, puisque le virus polaire me gagne à son tour… Un mal pour un bien, qui me décide à orienter ma vie professionnelle vers ces destinations envoûtantes et émouvantes. »
Agnès