Franchir l’Equateur sur l’Amazone
Ce jour fut marqué par deux évènements majeurs en ce qui me concerne : le passage du degré 0, à savoir l’équateur et l’entrée pour la première fois dans le fleuve Amazone.
Ce géant d’eau est caractérisé par un nombre incalculable de qualificatifs : c’est déjà le plus long fleuve du monde avec 6 300 kms de long, prenant sa source au Pérou à 5 000 m d’altitude. Son débit moyen annuel de 200 000 m3/s est l’équivalent de 120 fois celui du Rhône, ce qui représente 20% de la quantité totale d’eau douce déversée dans les océans du globe. Ce volume d’eau douce déversée dans l’océan Atlantique est si élevé que la salinité et la couleur de l’eau sont modifiés jusqu’à 300 km des côtes. Enfin pour terminer avec l’aspect « aquatique de la chose », l’Amazone est alimenté par pas moins de 17 grands affluents de plus de 1 600 km de long.
Parler de l’histoire de ce fleuve serait une longue tâche, mais disons que l’origine du nom remonte à 1541. Il fut dans un premier temps nommé Rio de las Amazonas, puis Rio Santa Maria de la Mar Dulce du fait de l’absence de salinité en mer au niveau de l’embouchure, puis il sera connu à partir de 1502 comme Rio Grande. C’est donc en 1541 que Francisco de Orellana lui donna définitivement le nom d’Amazone pour la simple raison que pendant son voyage sur le fleuve, il fut attaqué le 24 juin par une tribu des Tapuyas durant laquelle les femmes guerrières de la tribu (les amazones) se battirent aux cotés des hommes.
Même dans le delta, la largeur de celui-ci est telle, qu’on ne voit aucune côte à l’entour sauf celle vers laquelle nous nous rendons. C’est semble-t-il une belle remontée jusqu’à Manaus qui commence…
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